31 octobre 2006

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ??

Ouais, c'est une phrase des plus communes qui peut s'appliquer à toutes les sauces. C'est aussi des mots qui s'associent souvent aux diverses situations qui traversent ma vie. En ce moment, on parle de ma situation en tant qu'étudiante universitaire. J'ai commencé l'université il y a plusieurs années déjà dans le but d'obtenir mon baccalauréat en communication publique. Mon parcours, parsemé de multiples embûches, m'en a fait voir de toutes les couleurs. Du programme à temps complet jusqu'à l'exclusion, en passant par les études libres et le certificat, j'ai finalement pu, avec beaucoup de difficultés et je tiens à le souligner, réintégrer mon Bacc. Yay!! Je vous évite tous les détails superflus qui se résument en plus de cinq ans de labeur. Dans ce cheminement, beaucoup de situations, simples à la base, ont finalement été des plus compliquées et ce, pour multiples raisons, valables ou non. Ouf !!

En ce moment, je suis un cours à distance tout en travaillant à temps plein. Première constatation, mon cours me demande beaucoup plus de temps et d'énergie que je ne croyais. Je reste tout de même motivée à réussir même si ce n'est pas toujours facile et même si j'y consacre le plus clair de mes soirées. Jusque là, la situation n'est pas trop mal. Quand le temps de donner notre sujet de travail long est venu, j'ai constaté que de ne pouvoir communiquer avec son professeur uniquement par courriel n'est pas des plus efficaces. Pour une simple précision, on peut échanger plusieurs messages qui s'échelonnent sur plusieurs jours. C'est un peu déconcertant de réaliser qu'il n'aurait pas fallu plus de 5 minutes pour régler le problème. Je ne suis pas la seule étudiante certes, mais il y a certains cas qui nécessitent réflexion pour sauver temps et découragement.

Bref, on passe, car on a finalement réglé le tout. Seconde situation, un contretemps important qui m'empêche de faire mon examen un dimanche!!! Et le compliqué commence... J'informe mon professeur, deux MOIS à l'avance, ce qui n'est pas rien. Il est mentionné dans le syllabus du cours qu'advenant un retard ou un contretemps important, nous devons nous arranger avec le professeur pour établir un plan B, une solution. Trois jours suivant mon courriel, je reçois une réponse me mentionnant de communiquer avec le département pour voir ce qui est possible de faire. Je m'empresse d'appeler et comme je ne serai pas morte ni hospitalisée - ?!?- ce dimanche où mon examen aura lieu, je n'ai aucune raison valable qui m'empêche d'être présente à mon examen. Quoi??? Je ne peux pas prévoir que je vais être malade et encore moins que quelqu'un mourra dans 2 mois!!! C'est alors que je réécris à mon professeur pour lui expliquer la situation en lui demandant des suggestions pour régler le problème. Trois jours plus tard, je reçois un message me demandant, simplement la durée de mon absence. Je lui réponds sur le champ et après trois jours, aucune réponse. Je décide donc de lui renvoyer un message, question d'être certaine que mon précédent message s'était rendu. Deux jours plus tard, on me répond - enfin- qu'après étude de mon cas, il n'y a rien qu'elle puisse faire SAUF me faire passer l'examen une semaine plus tôt lors d'un autre examen. BON!!! Si ce n'est pas une solution, c'est quoi? Pourquoi ne pas me l'avoir dit plutôt, la question aurait rapidement été réglée! Les joies de l'administration universitaire ...

Mon problème est, en apparence, résolu. YAY!! Je lui ai tout de même demandé une confirmation pour cette proposition, question que cela ne me fasse pas faux bon le temps venu. Je l'attends toujours, mais tout est dans la bonne voie. Reste que beaucoup de temps et d'énergie ont été perdus dans ce processus. Je suis bien heureuse du dénouement, c'est certain. Je suis toujours restée polie lors de mes messages en la remerciant chaleureusement pour avoir trouvé réponse à mon problème, car je suis franchement soulagée de ne pas avoir à abandonner mon cours. Cela aurait été difficile pour ma motivation.

Finalement tout se finit bien, mais je tenais à souligner le fait qu'on peut toujours faire compliqué lorsque cela peut être simple, qu'un simple appel, d'une durée de 5 minutes aurait pu éviter tout ce cheminement.

Je tiens à souligner que je suis très heureuse du dénouement, que je remercie tout de même mon professeur de m'accorder cette nouvelle date pour faire mon examen que j'en suis très reconnaissante, mais que je trouve que beaucoup de temps, d'énergie et de stress qui ont été déployés auraient pu être évités. Voilà! Je radotte...

Vive la vie d'universitaire, je vais l'avoir mon BACC!!! ;)

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